le dur labeur !

 

Les actes de naissances, mariages, décès recueillis au fils de mes recherches m'ont permis de recenser, à ce jour, 84 métiers et 5 titres et fonctions différents.
Une grande majorité, parmi mes ancêtres, comme la plupart pendant des siècles, vivait du travail de la terre. D'autres étaient artisans, ouvriers ou encore commerçants.

Certains de ces métiers ont aujourd'hui disparu, d'autres ne sont plus dénommés de la même façon.

Voici donc la liste non exhaustive, des métiers, titres et fonctions rencontrés dans ma généalogie.

  • les titres et fonctions : licencié en médecine - maire - procureur de fabrique - procureur-syndic de la paroisse - sacriste - "Sieur" - syndic de la paroisse
  • les métiers liés à la terre : aide de culture - batteur de chanvre - bêcheur - berger - bordager - chaufournier - cultivateur - employé de ferme - fermier - gagiste - garçon de ferme - garde-moulin - homme (femme) de peines - jardinier - journalier - laboureur - manouvrier - métayer - meunier - ouvrier agricole - peigneur de chanvre - propriétaire agricole - serviteur de labour - vigneron
  • le travail domestique : concierge de château - domestique - femme de ménage - servante - serviteur domestique
  • les métiers du bois : bucheron - charpentier - charron - fendeur de bois - garde vente - menuisier - sabotier - scieur de bois - scieur de long - tonnelier
  • les métiers du cuir : cordonnier - corroyeur - tanneur
  • les métiers du tissu et de l'habillement : blanchisseuse - couturière - dévideuse - étaminier et maître étaminier - fileur - fileur de chanvre - lingère - tisserand - tissier
  • les métiers de la pierre : couvreur - maçon - tailleur de pierres - tuilier
  • les métiers de la pierre : maréchal
  • les métiers liés au commerce : débitant de tabac - demoiselle de magasin - marchand - marchand tisserand - marchand tissier en toile - marchand volailler - marchande lingère - négociant en nouveautés
  • les métiers liés à la nourriture et à la boisson : boucher - boulanger - cabaretier - cafetier - maître boucher - maître boulanger
  • les métiers liés à la médecine et aux soins du corps : apothicaire - barbier - chirurgien - docteur en médecine - "restaurateur de corps humain"
  • les métiers de la fonction publique et service aux personnes : avocat - contrôleur de l'enregistrement - directeur de la poste - employé à la gabelle - greffier - huissier - maître estaminier - notaire - notaire royal - officier de la porte - officier porteur de la Chambre du Roi - praticien - procureur de la chatellenie - secrétaire aux greffes d'un tribunal - sergent royal - voiturier
  • les autres métiers : horloger - ouvrier papetier - ouvrière d'usine - pêcheur - ouvrier tourneur

les titres et fonctions :
1 licencié en médecine - 1 maire - 3 procureurs de fabrique - 1 procureur-syndic de la paroisse - 7 sacristes - 5 "Sieurs" - 1 syndic de la paroisse

  • Le mot Sieur devant un nom était un titre honorifique donné à un bourgeois, marchand aisé, ou rentier, sans avoir spécialement une origine noble. Sieur de... signifiait que l'on était seigneur (propriétaire) d'un lieu.

    • André LEFEBVRE (sosa 552), Sieur de la Motterie ;
    • Pierre RENARD (sosa 1 348), Sieur du Touchet ;
      extrait des
      Chroniques paroissiales de Saint-Calais :
      "L’assemblée des habitants, sur proposition du procureur–syndic, pris et requiet Me Pierre Renard, sieur du Touchet, « restorateur du corps humain », demeurant depuis 8 mois en cette ville, d’y continuer sa résidence, sous la promesse qu’il sera exempté de toute charge publique et du logement des gens de guerre ; ce qui est accepté par ledit Renard."
    • Christophe AUBERT (sosa 2 696), Sieur d'Estivau et son père Nicolas AUBERT (sosa 5296), Sieur de Limiers ;
    • Antoine CHAMPION (sosa 5 398), Sieur de la Fuye.

    Pendant très longtemps, la paroisse a constitué le premier cadre de vie de nos ancêtres. Très impliqués dans la vie de celle-ci, certains y avaient des responsabilités.

  • Les sacristes avaient la responsabilité de la sacristie, préparaient les objets nécessaires au culte et aux cérémonies. Ils étaient chargés de l'entretien et de l'ornement de l'église.

    mes ancêtres sacristes :
    • Pierre LE CONTE (sosa 152), sacriste de la paroisse de Tuffé (Sarthe) ;
    • René BECQUET (sosa 278) et son père Jacques (sosa 556), sacristes de la paroisse de Cogners (Sarthe) ;
    • Mathurin GIRARD (sosa 1 194 et 2 388), père et fils, sacristes à Aigné (Sarthe) ;
    • Jean PAVY (sosa 1 278), sacriste de la paroisse de Challes (Sarthe) ;
    • Etienne VIANDIER (sosa 1 574), sacriste de la paroisse d'Avezé (Sarthe) ;

  • Le procureur de fabrique était chargé des intérêts matériels de la communauté religieuse du village. C'était un sacriste intendant de la paroisse.


    • Pierre DÉROUIN (sosa 776), procureur de la fabrique de Lombron (Sarthe) ;
    • Nicolas MARÉCHAL (sosa 1 688), procureur de fabrique de la paroisse Saint Martin de Dangeul (Sarthe) ;
    • Michel DUBREUIL (sosa 2 630), procureur de fabrique à Ruillé sur Loir (Sarthe) ;

  • Le syndic de paroisse était chargé de faire exécuter les ordres des intendants dans les paroisses de campagne.


    • Louis Joseph LEFEBVRE (sosa 138), syndic de la paroisse de Cogners (Sarthe) ;

  • Maire :


    • Donat François Joseph FONTAINE (sosa 242), maire de la commune de Frévent (Pas de Calais) d'avril 1805 à novembre 1806.

  • licencié en médecine :
    De 1792 à 1892, il n'y a en France que 3 facultés de médecine : Lille, Strasbourg et Paris.
    "C'est sous le Consulat que fut mis en place le système des grades nécessaires pour exercer les professions de santé. La loi du 19 ventôse an XI (10 mars 1803) instaura des écoles de médecine.
    La distinction est abolie entre médecins et chirurgiens. La médecine comportait désormais deux niveaux : celui des docteurs, issus des écoles de médecine devenues facultés en 1808 et dont le titre conférait le droit d'exercer la médecine et la chirurgie sur tout le territoire ; celui des officiers de santé, pratiquant une médecine restreinte après des études plus brèves." (source : wikipedia)


    • Donat François Joseph FONTAINE (sosa 242), licencié en médecine en 1790. Il exercera ensuite le métier de docteur en médecine à Frévent (Pas de Calais).

les métiers liés à la terre :
1 aide de culture - 1 batteur de chanvre - 1 bêcheur - 3 bergers - 39 bordagers - 1 chaufournier - 32 cultivateurs - 1 employé de ferme - 15 fermiers - 2 gagistes - 1 garçon de ferme - 1 garde-moulin - 7 hommes (femmes) de peines - 2 jardiniers - 61 journaliers - 55 laboureurs - 2 manouvriers - 5 métayers - 3 meuniers - 1 ouvrier agricole - 1 peigneur de chanvre - 1 propriétaire agricole - 1 serviteur de labour - 42 vignerons

  • Les laboureurs, cultivateurs et propriétaires agricoles étaient des exploitants possédant leurs instruments de production (charrue, animaux de traits) et travaillant leur terre en vue de la production agricole.
    Généralement ces paysans vivaient bien et étaient donc des "notables" des campagnes, très présents dans les assemblées villageoises et, parfois, directs interlocuteurs du Seigneur du lieu. Certains très riches, d'autres moins, ils faisaient néanmoins partie de la classe aisée de la paysannerie.

    Le Laboureur et ses Enfants
    Travaillez, prenez de la peine :
    C'est le fonds qui manque le moins.
    Un riche Laboureur, sentant sa mort prochaine,
    Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.
    Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage
    Que nous ont laissé nos parents.
    Un trésor est caché dedans (...)
    Jean de La Fontaine

    "Laboureurs et villageois s’entraident mutuellement au temps des moissons ou des semailles : le laboureur prête ses chevaux et sa charrue à ceux qui n’en ont pas, ceux-ci lui fournissant en contrepartie leurs bras au moment des récoltes. "Avec sa paire de chevaux accompagnés souvent d’une cavale et d’un poulain, écrit l’historien Pierre Goubert, le laboureur exploitait aussi quelque fermage qui pouvait égaler en étendue ses propres terres, et il labourait pour des voisins moins fortunés. Toujours propriétaire de sa maison, il en donnait souvent en louage une seconde, qui lui était venue d’un aïeul ou d’un beau-père également laboureur ; car les laboureurs se mariaient entre eux et s’accrochaient solidement aux lopins légués par leurs ancêtres."" (extrait de "Les métiers d’autrefois", de M-O. Mergnac, C. Lanaspre, B. Bertrand et M. Déjean, Archives et Culture)

    Quelques représentants parmi mes ancêtres laboureurs, cultivateurs et propriétaires agricoles :
    • François Clément DUPONT (sosa 12), propriétaire agricole ;
    • François (sosa 24), son père François Marin (sosa 48) et son grand-père François DUPONT (sosa 96), tous cultivateurs à Pont de Gennes et Lombron (Sarthe) ;
    • Christophe DUPONT (sosa 192), laboureur à Lombron (Sarthe) ;
    • Etienne MAÎTREJEAN (sosa 246), cultivateur à Sorel-Moussel (Eure et Loir) ;
    • Pierre et Claude GAUDIN (sosas 292 et 584), laboureurs de père en fils à Ecorpain et Sainte Cérotte (Sarthe) ;
    • Nicolas Simon BARAT (sosa 412), cultivateur à Courcemont (Sarthe) ;
    • Pierre LE PAGE (sosa 856), laboureur à Savigné l'Evêque ;
    • Louis HERTAULT (sosa 2 710), laboureur aux Loges (Sarthe).

  • Les fermiers possédaient une terre en fermage, c'est à dire qu'ils devaient un loyer en argent au propriétaire. Ce loyer était fixe quelle que soit l'abondance de la récolte. Souvent, est précisé le nom du propriétaire ou au moins le lieu de fermage, dans les actes paroissiaux.
    Cet exploitant "pouvait avoir une vingtaine de vaches, 150 à 200 moutons, cinq à six chevaux de labour, des charrues à soc de fer, une centaine d'hectares. Il a une charrette, deux ou trois valets (ferme, écurie), deux ou trois servantes. Il a des journaliers par dizaines qu'il paye. Il prend "à ferme" les terres qui sont autour de ses tenures : celles de l'abbaye, de l'évêque, ... C'est lui qui opprime les paysans: il réclame des impôts plus forts que ceux demandés. C'est lui qui fixe les salaires de la région, qui consent les prêts aux autres paysans : prêts de bois, prêts de semence, prêts d'argent. Tous sont remboursables en travail." (extrait du site Généalogie et histoire GOUPIL)

    Quelques-uns parmi mes ancêtres fermiers :
    • Marin PAPIN (sosa 316), fermier de "la Petite Chaussée" (Volnay, Sarthe)
      "La métairie de la Petite Chaussée, contenant 40 journées de terre labourable et 8 hommées de pré" (Chroniques paroissiales) ;
    • René LAUGER (sosa 400), fermier de "Galande" (Beillé, Sarthe) ;
    • Michel CHEMINAS (sosa 406), fermier des "Grandes Landes" (Connerré, Sarthe).
    • Louis Jacques CUVIER (sosa 662), fermier de "la Touche" (Ruillé sur Loir, Sarthe) ;
    • René PAYNEAU (sosa 1 326), fermier des "Jollis" (Ruillé sur Loir, Sarthe) et son père, Louis PAYNEAU (sosa 2 652), fermier de "la Richardière" (Sarthe) ;
    • Louis PARMÉ (sosa 1 274), fermier du "Grand Coudray" (Challes, Sarthe).
    • Jean PAVY (sosa 1 278), fermier général de "Mr le Marquis de Rassant" (Challes, Sarthe).

  • Par le système de métayage, les métayers donnaient comme loyer une part de leur récolte. Le propriétaire apportait le capital foncier, le bétail et les semences et le métayer, ses outils et sa force de travail. Ils partageaient ensuite de moitié les fruits du labeur.
    Les métairies pouvaient être assez importantes et l'exploitation pouvait aller jusqu'à 50 ha.

    mes ancêtres métayers :
    • Louis GUÉRINEAU (sosa 716), métayer à Evaillé (Sarthe) ;
    • Toussaint LE BERT (sosa 1 116), métayer à "la Cruchetière" (Saint-Gervais de Vic, Sarthe) ;
    • René PUART (sosa 2 552), métayer à Parigné l'Evêque (Sarthe) ;
    • Jacques MORTIER (sosa 2 838), métayer dans la commune de Beillé (Sarthe) ;
    • Mathurin LAMIER (sosa 4 466), métayer de "Touche-Guillaume" (Saint-Gervais de Vic, Sarthe).

  • Les bordagers exploitaient une borderie. Ils payaient une rente annuelle au propriétaire. Les borderies, inférieures en général à 10 ha, étaient plus petites que les métairies.

    quelques bordagers :
    • Christophe DUPONT (sosa 192), et son père Guy DUPONT (sosa 384), bordagers à Lombron (Sarthe) ;
    • Jacques BIGOT (sosa 364), bordager à Thorigné sur Dué (Sarthe) ;
    • Pierre QUETIN (sosa 614), bordager à Bonnetable (Sarthe) ;
    • François LORIOT (sosa 858), bordager à Yvré l'Evêque (Sarthe) ;
    • Mathieu ROBINAUD (sosa 1 576), bordager à Connerré (Sarthe).

  • Ni propriétaires ni exploitants, les manouvriers, journaliers, aides de culture, hommes de peine ou encore ouvriers agricoles représentaient la catégorie la plus précaire et les plus conséquente parmi les paysans. Salariés et payés à la journée, ils effectuaient des travaux agricoles de manière souvent saisonnière ou occasionnelle en fonction des besoins et des saisons.
    A la différence du journalier et de l'homme de peine qui n'avaient que leurs bras pour travailler, le manouvrier pouvait posséder quelques biens (terres et bétail).
    Dans cette catégorie, peuvent aussi s'inclure les gagistes qui, dans l'ouest de la France, désignaient des personnes qui se "louaient" pour un an ou plus à un employeur, la plupart du temps pour des travaux agricoles et également les employés de ferme, garçons de ferme et autres serviteurs de labour. Ces derniers étaient généralement logés chez la famille dont ils dépendaient.

    quelques-uns parmi mes ancêtres manouvriers, journaliers, hommes de peine et ouvrier agricole :
    • Armand Lucien OUDIN (sosa 4), ouvrier agricole à la Chartre sur le Loir (Sarthe) ;
    • Armand Victor OUDIN (sosa 8), journalier agricole à Marçon (Sarthe), et son père François Maurice OUDIN (sosa 16), journalier à ruillé sur Loir (Sarthe) ;
    • Louis Théodore BROUX (sosa 56), journalier à Mézières en Drouais (Eure et Loir) ;
    • Joseph FOUQUIER (sosa 172), manouvrier à Estouilly (Somme) ;
    • Louis HUREAU et son épouse, Jeanne HUBERT (sosas 910 et 911), homme et femme de peine à La Hauteville (Yvelines) ;
    • Robert MAÎTREJEAN (sosa 1 968), manouvrier à Sorel-Moussel (Eure et Loir) ;

    mes ancêtres gagiste, aide de culture, employé de ferme, garçon de ferme et serviteur de labour :

    • Victorine EDET (sosa 13), aide de culture à Saint-Mars la Brière (Sarthe) ;
    • Pierre OUVRARD et Eugénie BÉCHIS (sosa 40 et 41) , gagistes à Joué-Les-Tours (Indre et Loire) ;
    • Louis Théodore BROUX (sosa 56), garçon de ferme à Mézières en Drouais (Eure et Loir) ;
    • Jacques François POIRIER (sosa 148), employé de ferme en Sarthe ;
    • François MARIE (sosa 226), serviteur de labour à Mittainville (Yvelines).

  • Autrefois le chanvre constituait "un élément important de l’économie nationale car cette plante servait à de multiples usages (vêtements, matelas, cordages, éclairage, papier.....). Les métiers autour du chanvre étaient donc nombreux et le peigneur de chanvre s’intégrait dans une chaîne de travail qui commence du semeur pour se terminer au tisserand, voire au tailleur d’habit pour la partie habillement.
    Pratiquement chaque famille possédait sa chènevière (champs où pousse le chanvre), proche de la maison, dans un bon terrain enrichi de fumier. On semait en avril-mai et les semis étaient placés (jusqu’à l’apparition des jeunes pousses) sous la surveillance d’enfants chargés d’éloigner les oiseaux.
    (...) Récupération de la graine : après avoir coupé le sommet des gerbes contenant les graines, les batteurs de chanvre les battaient au fléau, instrument à battre les céréales composé de 2 bâtons.
    (...) Le Rouissage : les gerbes ainsi écourtées étaient ensuite immergées dans des trous d’eau, ou des mares également appelées roises, pour ramollir les tiges jusqu’au moment où la filasse se détachait facilement de la tige.
    (...) Le Teillage : les gerbes rouies étaient alors reprises, mises à sécher longuement afin que les femmes et les enfants procèdent au teillage, opération destinée à éliminer le bois résiduel ligneux appelé chénevotte et à conserver la partie utile : la filasse.
    (...) Le Peignage : par cette opération très malsaine du fait de la poussière épaisse qu’elle dégageait, on obtenait la filasse peignée qui permettait l’élaboration du fil destiné au tissage, le résidu s’appelait l’étoupe. Le travail était celui des peigneurs de chanvre , souvent des immigrants , qui allaient de ferme en ferme, de village en village en fonction de la clientèle portant à l’épaule leurs jeux de peignes. Il arrivait que certains se fixent sur place, en se mariant avec un fille du pays, mais beaucoup mouraient jeunes suite à des maladies pulmonaires causées par la poussière desséchante dans laquelle ils travaillaient.
    (...) Le filage : la filasse ainsi peignée, pouvait être mise en poignées faisant chacune la charge d’une quenouille grâce à laquelle les femmes, avec pour accessoire le fuseau, élaboraient le fil. Le fil ainsi obtenu était destiné à la fabrication de la toile nécessaire aux besoins de la famille, le surplus étant vendu sur les foires.
    (...) (extrait du site Association des Mermet)

    • Julien EDET (sosa 26), batteur et peigneur de chanvre dans la Sarthe.

    Les autres métiers agricoles :

  • Les bêcheurs étaient des ouvriers employés dans l'exploitation d'une tourbière. Ils extrayaient les pains de tourbe employés ensuite comme engrais ou chauffage à l'aide d'une pelle spéciale appelée louchet à aile.

    • Nicolas ALLEAU (sosa 282), bêcheur à Luceau (Sarthe).

  • Les bergers gardaient les moutons mais aussi les oies, vaches, cochons et en général tous les animaux de la ferme dans les pacages et pâtures.

    • Honoré LAMBERT, son père Etienne LAMBERT et son grand-père Etienne LAMBERT (sosa 230, 460 et 920), tous trois bergers en Eure et Loir.

  • Le chaufournier était, dans la production de la chaux vive, l'ouvrier conducteur du four à chaux, celui qui le surveillait et l'exploitait.

    • Alphonse Eugène DRUGEON (sosa 22), chaufournier en Sarthe.

  • Le jardinier: celui qui cultive les jardins.

    • Jacques POIRIER et son père, François (sosas 296 et 592) , jardiniers au Mans.

  • Le meunier avait la responsabilité de la fabrication de la farine, matière première pour faire le pain. Le pain étant jusqu'à la fin de la première guerre mondiale, la nouriture principale de la population, cette responsibilité était importante.


    La transformation du blé en farine était une opération nécessitant une grande expérience. Ce travail était pénible. Le meunier et ses employés devaient manipuler de lourds sacs de blé ou de farine.
    Le meunier n'était pas seulement un fabriquant, c'était aussi un commerçant. Il devait tenir une comptabilité très sérieuse car la fraude sur les taxes établies sur la farine était très surveillée.
    Autrefois il négociait lui même le blé avec les agriculteurs de son secteur, marchandant le prix, vérifiant la qualité et transportant les produits. (extrait du site Le métier de meunier)

    mes 3 ancêtres meuniers :
    • François SEPTIER (sosa 334), meunier à la Chapelle Gaugain (Sarthe) ;
    • Mathurin PILLET (sosa 784), meunier à la Saint-Maixent (Sarthe) ;
    • François BELOT (sosa 2 934), meunier à Saint-Calais (Sarthe).

  • Le garde-moulin à tan était un ouvrier chargé de seconder le meunier et dont la tâche consistait à veiller sur la mouture pendant que son patron visitait la clientèle et aidait au rhabillage.
    Le tan était obtenu en broyant des écorces de chêne d'un brun roux qui, réduites en poudre, étaient utilisées pour le tannage des peaux.


    • Adrien Louis Joseph BROUX (sosa 28), garde-moulin à tan dans la commune de Dreux.

  • Les vignerons cultivaient la vigne, faisaient le vin.

    Quand des corbeilles de l'automne
    S'épanche à flots un doux nectar,
    Près de la cuve qui bouillonne
    On voit s'égayer le vieillard. (Béranger)

    Nos vignerons sont pour la plupart originaires d'Indre et Loire, région réputée aujourd'hui encore pour ses vignes. De plus, ils exploitent leurs vignes de générations en générations à Joué-Lès-Tours.
    • Ainsi, chez les OUVRARD : Pierre (sosa 80), Jacques Claude (sosa 160), Claude (sosa 320) ou encore Jacques (sosa 640), tous vignerons, de pères en fils, à Joué-Lès-Tours.
    • Pierre BROUX (sosa 112) et son père Jacques (sosa 224), vignerons à Mézières en Drouais et Sainte-Gemmes de Moronval (Eure et Loir) ;
    • Pierre CORMIER et Anne BARRIDEAU (sosas 162 et 163) et, avant eux, François CORMIER (sosa 324), Pierre BARRIDEAU, père et fils (sosas 326 et 652), également vignerons à Joué-Lès-Tours.

    vendangeurs et vendageuses à Joué-Lès-Tours.

le travail domestique :
1 concierge du château - 28 domestiques - 1 femme de ménage - 1 servante - 2 serviteurs domestiques

"La gent domestique : une vaste nébuleuse
Sous l’Ancien Régime, le nombre des domestiques, leurs rôles, le lien étroit qui les unit à leurs maîtres, font des domestiques un pilier de la société, à la ville comme à la campagne. Véritable prolongement de la famille, ils constituent une catégorie sociale très importante et diversifiée.
Aux "gens de maison" (lingères, femmes de ménage, servantes ...) s’ajoute la domesticité agricole (serviteurs de labour, garçons de ferme, ...).
Le terme "domestique" désignant "tous ceux qui sont subordonnés à quelqu’un, qui composent sa maison, qui demeurent chez lui "implique une idée de dépendance mais pas nécessairement de salaire, à la différence de "serviteur", réservé à ceux qui servent contre gages et logement." (extrait "Les métiers d’autrefois", de M-O. Mergnac, C. Lanaspre, B. Bertrand et M. Déjean, Archives et Culture)

  • Vers 1750, en Province, la grande majorité des domestiques sont ruraux.
    "Les gages forment la base du contrat et le point de discussion lors de l’embauche. S’y ajoutent les avantages en nature (nourriture, logement, vêtements des maîtres, chauffage), et les diverses gratifications et étrennes.
    Suivant la fonction (spécialisée ou non), l’ancienneté, la faveur du serviteur, le niveau social du maître, le montant des gages varie fortement. Le paiement, n’a rien de régulier. Certains domestiques dits "à récompense" ne reçoivent leur dû qu’au moment de quitter la maison.
    Les revenus sont en effet bien souvent considérés non comme un salaire mais un secours.
    La durée du service varie beaucoup, de quelques jours à soixante ans. Dans les bas niveaux sociaux à faible domesticité ou dans les petits échelons des grandes maisons, on trouve nombre de gens instables (condition plus dure à vivre, faibles gages). En revanche, quand les conditions et les relations sont bonnes, le domestique peut passer sa vie dans la même maison." (extrait "Les métiers d’autrefois", de M-O. Mergnac, C. Lanaspre, B. Bertrand et M. Déjean, Archives et Culture)

    quelques représentants parmi la gent domestique :
    • Léon Eugène OUVRARD (sosa 10), domestique.
    • Louise Françoise CHARBONNIER (sosa 199), domestique ;
    • Jean François CHEVALLIER (sosa 356), domestique.

  • Dans cette catégorie, peuvent être regroupés les servantes, femmes de ménage et serviteurs domestiques.


    • Simone OUVRARD (sosa 5), femme de ménage ;
    • Catherine SANSON (sosa 585), servante ;
    • Pierre GAUDIN (sosa 1 168), serviteur domestique ;
    • Jacques GUERINEAU (sosa 1 432), serviteur domestique.

  • Logé dans la "conciergerie", le concierge du château était celui qui gardait les clés des appartements d'un château. Il en était le gardien et l'intendant.


  • Jean PAVY (sosa 1 278), concierge du château du Vivier à Challes (Sarthe).

les métiers du bois :
3 bucherons - 3 charpentiers - 2 charrons - 2 fendeur de bois - 1 garde vente - 2 menuisiers - 1 sabotier - 1 scieur de bois - 2 scieurs de long - 2 tonneliers

  • Les scieurs de long "débitaient de longues pièces de bois dans le sens du fil, ils obtenaient des planches, plateaux, poutres, chevrons, voliges etc. Nous leur devons les étais des mines, les traverses de chemin de fer, les merrains des tonneaux, le bois des allumettes....
    Ils intervenaient aussi bien pour la construction d'un hangar ou d'une barque que pour celle d'un château ou d'un très gros bateau.
    Ils intervenaient partout grâce à leur équipement léger, à une grande facilité de mobilité et à une main d'oeuvre nombreuse et bon marché.
    Ils se déplaçaient facilement de chantier en chantier, transportant la scie, les haches chaînes et passe-partout, leur outillage était sommaire en comparaison de celui d'autres métiers.
    Ils montaient le support (sorte de trépied) avec les matériaux trouvés sur place. Aucun obstacle ne les arrêtait, ils savaient pallier à toute complication. Pour se rendre dans les endroits difficiles d'accès, ils se faisaient débroussailleurs ou terrassiers.

    photo extraite de Terres d'Auvergne
    photo extraite de GeneProvence
    Debout sur le rondin, le chevrier pèse de tout son poids sur la scie, tandis que le renardier, sous le bois, tire de toutes ses forces, puis le mouvement s'inverse.

    Il n'y avait pratiquement qu'une seule façon de travailler, mais plusieurs modes de vie.

    • Les sédentaires : ils travaillaient surtout à proximité de leur résidence.
    • Les itinérants : ils allaient par deux dans un rayon de plusieurs dizaines de kilomètres.
    • Les ambulants : parcouraient inlassablement la campagne, ils n'avaient pas de résidence fixe."
    (extrait du site Terres d'Auvergne)

    mes 2 ancêtres scieurs de long :
    • François Marin DUPONT (sosa 48), scieur de long à Pont de Gennes (Sarthe) ;
    • Eloy LALANCE (sosa 456), scieur de long à Ouerre (Eure et Loir).

  • Les scieurs de bois étaient des artisans spécialisés dans le débitage des troncs en planches, avivés, bastaings, etc. destinées aux artisans menuisiers et charpentiers notamment.

    • André GRASSIN (sosa 782), scieur de bois à Saussay (Sarthe).

  • Les fendeurs de bois devaient débiter des billes en "'douelles" (planches pour la fabrication des tonneaux) et autres planches, ce qui demandait une grande adresse.

    • Pierre DIAMIN et son grand-père Jean (sosas 466 et 1864) , fendeur de bois à Argenvilliers (Eure et Loir).

  • Le métier de bûcheron, avec ses haches de toutes tailles et formes et ses scies, constitue le gagne-pain de plusieurs milliers d'ouvriers.
    La coupe de bois est alors un travail saisonnier commençant à l'automne et se terminant au printemps. Les fermiers y gagnaient un revenu d'appoint.

    mes 3 ascendants bûcherons :
    • Eloy François FOUQUIER (sosa 86), bûcheron à Estouilly (Somme) ;
    • André ROTTIER (sosa 110), bûcheron à Fatines (Sarthe) ;
    • Nicolas MAÎTREJEAN (sosa 984), bûcheron à Sorel-Moussel (Eure et Loir).

    photo extraite du site McCord Museum

  • Le garde-vente était un garde forestier qui dormait dans la forêt pour assurer la sûreté des bois coupés.

    • François NICLOT (sosa 1 978), garde-vente des bois de Sorel (Eure et Loir).

    La maison du garde-vente

  • Le menuisier était un artisan très estimé, spécialisé dans la fabrication de portes, fenêtres, meubles en bois.

    • Eugène Pierre OUVRARD (sosa 20), menuisier à Poncé sur Loir (Sarthe) ;
    • Antoine VANNIER (sosa 330), menuisier à Ruillé sur Loir (Sarthe).

  • Le charron, spécialisé dans le bois, était un fabriquant de chars, charrettes, tombereaux, brouettes et tout autres moyens de transport.
    "Voila un métier dont on trouve trace dans le moindre village de la France profonde. Jusqu'à la dernière guerre, la charrette tirée par les chevaux, voire par les boeufs était encore bien présente dans les campagnes. Si on y ajoute les calèches, tombereaux et autres véhicules hippomobiles, ainsi que les réparations diverses, le travail était assuré pour un ou plusieurs charrons par village." (extrait du site Métiers d'Autrefois)

    • Louis LORIOT (sosa 102), charron à Tuffé (Sarthe) ;
    • Jacques HACHE (sosa 914), charron à Ouerre (Eure et Loir).

    photo extraite de Bilan du Siècle
    Le charron travaillant la roue dans son atelier

  • Autrefois les tonneliers formaient la corporation des charpentiers de tonneaux.
    "La fonction principale du tonneau étant d'être rempli d'un liquide, le tonnelier exerçait surtout dans les régions viticoles, notamment le grand sud-ouest de la France, la Bourgogne, mais aussi l'Alsace, la Champagne, les Charentes...D'ailleurs, il était souvent aussi un peu vigneron." (extrait de geocities.com)

    • Nicolas MAÎTREJEAN (sosa 984), tonnelier à Sorel-Moussel (Eure et Loir) ;
    • Georges DUBOIS (sosa 1 100), tonnelier à la Chapelle Gaugain (Sarthe).

  • "D'une manière générale, le sabotier travaillait dans les régions où il y avait des forêts et des bois ; c'est dire que, de tous temps, on a trouvé des sabotiers dans pratiquement toutes les régions de France. La difficulté de transport du bois obligeait le sabotier à s'installer aux abords de ces forêts, souvent avec toute sa famille, dans une hutte qu'il construisait sur place.
    Au XIXème siècle, lorsque l'usage du sabot se généralisa, chaque village eut besoin de son propre sabotier et celui-ci s'installa alors dans le village.
    Un ouvrier consommait alors cinq à six paires de sabots par an et l'ouvrage ne manquait pas. Le sabotier achetait son bois sur pied et le faisait transporter jusqu'à son échope." (extrait de geocities.com)

    • François BIGOT (sosa 306), sabotier à Aulaines (Sarthe).

    photo extraite du site les métiers

  • "Avec les menuisiers, les charrons et les tonneliers, le charpentier travaille à la transformation du bois.
    Dans la hiérarchie des métiers du bois, le charpentier est l’un des métiers les plus considérés : en effet, la fiabilité de la construction des grands édifices dépend des charpentes, faites d’assemblages complexes de poutres, solives, voliges et autres chevrons."
    (...) Les charpentiers édifient les bâtiments les plus humbles (granges, maisons à pans de bois, moulins, halles) comme les plus prestigieux. Grâce à leur savoir, ils lèvent des charpentes souvent compliquées, en fonction des nécessités des plans et en utilisant au mieux les ressources en bois locales, et des cathédrales toujours plus hautes. (extrait "Les métiers d’autrefois", de M-O. Mergnac, C. Lanaspre, B. Bertrand et M. Déjean, Archives et Culture)"

  • Jean Joseph ÉTUR (sosa 94), charpentier à Saint-Lô (Manche) ;
  • René DERRÉ (sosa 666), charpentier à Poncé sur le Loir (Sarthe) ;
  • André GRASSIN (sosa 782), charpentier à Saussay (Sarthe).

les métiers du cuir :
6 cordonniers - 1 corroyeur - 1 tanneur

  • Les cordonniers (ou cordouaniers) "étaient autrefois ce qu'ils sont aujourd'hui des artisans qui fabriquent des chaussures. Ils pouvaient mettre en oeuvre toutes sortes de peaux, mais ils travaillaient plus particulièrement en cordouan ; c'est le nom que l'on donnait à la peau de chèvre corroyée. (extrait du "France Dictionnaire encyclopédique" de Philippe Le Bas)

    • Louis NAIL, père et fils, (sosa 68 et 34), cordonniers à Cogners (Sarthe) ;
    • Jean BROUARD (sosa 58), cordonnier à Masle (Orne) ;
    • Laurent Louis BÉCHIS (sosa 82), cordonnier à Ruillé sur Loir (Sarthe) ;
    • Pierre MENAND (sosa 5 672), cordonnier à Tuffé (Sarthe) ;
    • René CROSNIER (sosa 23 484), cordonnier à Saint-Calais (Sarthe).

  • Le corroyeur était le nom donné à l'ouvrier qui corroyait les cuirs, leur donnant fermeté, poli et souplesse.
    Son travail consistait à traiter les peaux afin de leur donner la qualité recherchée, à égaliser les cuirs en épaisseur.

    photo extraite du site Les métiers de nos Ancêtres

    • Emery BOUGOUIN (sosa 5 870), corroyeur à Saint-Calais (Sarthe).

    le corroyeur

  • "On a dit méchamment que pour faire un bon tanneur, il fallait être grand, fort et bête.
    Fort oui, mais le reste est gratuit.
    Le tanneur transforme la matière première (le cuir) sans lien direct avec l’utilisateur final ; son travail est obscur, malodorant, pénible... bref : ingrat." (extrait de "Les métiers d’autrefois", de M-O. Mergnac, C. Lanaspre, B. Bertrand et M. Déjean, Archives et Culture)

  • François GARNIER (sosa 1 630), tanneur à Connerré (Sarthe).

les métiers du tissu et de l'habillement :
1 blanchisseuse - 2 couturières - 1 dévideuse - 2 étaminier et maître étaminier 3 fileurs - 2 fileurs de chanvre - 2 lingères - 24 tisserands - 9 tissiers

  • "Autrefois, les fibres synthétiques n’existent pas. On travaille la laine, le lin, le chanvre. Le tisserand (ou tissier) transforme ces fils en étoffes, mais si rêches et raides quand elles viennent d’être tissées que les dames font porter leurs chemises neuves d’abord par leurs servantes pour les assouplir… (...) Le tissage a longtemps constitué, pour le paysan d’Ancien Régime, un revenu d’appoint non négligeable.
    Certains sont les propriétaires de leur outil de travail et produisent directement pour une petite clientèle locale, leurs voisins du village ou des alentours. Ils sont des milliers à travailler ainsi dans toute la France. D’autres travaillent l’hiver pour des fabricants ou des marchands de la ville qui leur fournissent le fil, parfois même le métier, et les tisserands leur rendent toiles, draps et cotonnades. Une activité qui prend encore de l’essor au XIXème siècle." (extrait de "Les métiers d’autrefois", de M-O. Mergnac, C. Lanaspre, B. Bertrand et M. Déjean, Archives et Culture)

    Quelques-uns parmi mes ancêtres tissarands :
    • Louis Pierre ; Pierre et Michel PILLET(sosa 98, 196 et 392), tisserands de pères en fils en Sarthe ;
    • Marin VAVASSEUR (sosa 990, 1980 et 3960), fils, père et grand-père, tous trois tisserands en toile dans l'Eure et Loir ;
    • Nicolas DUCHESNE (sosa 3 962), tisserand à Marchezais (Eure et Loir).

  • Les fileurs (de chanvre) étaient des ouvriers filant la matière première.
    La ferme possédait souvent un petit champ de lin et de chanvre, ce dernier poussait dans des parcelles humides. Le chanvre était également utilisé dans la fabrication des sacs destinés au transport des pommes de terre. Il servait aussi à la confection des chemises que portaient les paysans.

    • Françoise CORBEAU (sosa 27), fileuse de chanvre ;
    • Louise Julienne PILLET (sosa 49), fileuse à Pont de Gennes (Sarthe) ;
    • Charlotte CLÉMENT (sosa 111), fileuse à Fatines (Sarthe) ;
    • Anne LINAIS (sosa 221), fileuse à Fatines (Sarthe) ;
    • René HOUX (sosa 714), fileur de chanvre.

  • L'étaminier était un fabricant d'étamine, étoffe de laine ou de soie très légère. La mention de maître étaminier signifiait que la personne avait acquis la maîtrise de son métier après avoir réalisé son "chef-d'oeuvre".

    • Jacques LOCHARD (sosa 952), étaminier à Céton (Orne) ;
    • Charles TAUROT (sosa 1 550), maître étaminier.

  • Le métier de dévideuse consistait à mettre le fil ou la soie en peloton ou en écheveau.

    • Louise BIGOT (sosa 91), dévideuse.

  • La couturière était chargée de coudre les pièces d'étoffe ou de cuir que d'autres confectionnaient pour réaliser des vêtements.

    • Louise Hortense BROUARD (sosa 29), couturière ;
    • Marie Louise GAUDIN (sosa 45), couturière.

  • La lingère était une couturière chargée de fabriquer et réparer divers habits et coiffes ainsi que le linge de table et d'église.

    • Marie Marthe PÉAN (sosa 35), lingère ;
    • Louise BIGOT (sosa 91), lingère.

    photo extraite des Métiers de nos Ancêtres

  • Les blanchisseuses étaient chargées de laver, blanchir et repasser principalement le linge blanc.

    • Marie Joséphine BRIARD (sosa 95), blanchisseuse à Saint-Lô (Manche) ;

les métiers de la pierre :
7 couvreurs - 3 maçons - 2 tailleurs de pierres - 1 tuilier

  • Le tuilier était le nom donné à l'ouvrier fabriquant des tuiles de couverture.
    Au début du siècle dernier, "chaque commune avait sa tuilerie (parfois plusieurs) toujours installée près d'une ferme, le propriétaire étant le plus souvent cultivateur auquel le négoce de la tuile apportait un complément de ressources.
    (...) Le travail saisonnier s'étalait d'avril à novembre.
    (...) Le travail était assuré dans chaque entreprise par une équipe de quatre ou cinq personnes : le tuilier, le goujat et deux ou trois tâcherons...
    Les tâcherons étaient des journaliers. Ils devaient extraire la pierre (...) jusqu'à la tuilerie et livrer la marchandise chez les clients dans un rayon de 15 km environ. Tous les transports s'effectuaient à l'aide de tombereaux et charrettes tirés par des chevaux.
    Le goujat était un enfant de dix à douze ans. Il transportait en courant, une à une, jusqu'au séchoir, chaque pièce qui venait d'être moulée. Quand on sait qu'un bon tuilier fabriquait deux mille tuiles par jour, on peut imaginer la distance parcourue par l'enfant en une journée.
    (...) Le tuilier était le responsable de l'équipe. On l'appelait encore le mouleur. Il jouissait d'une autorité certaine et on reconnaissait la valeur de son travail.
    (...) C'était le tuilier qui fabriquait la « marchandise » : tuiles, briques, briquots, carreaux de four, carreaux de dallage." (extrait du site Une expérience d'ethnographie avec les enfants)

    • Adrien Louis Joseph BROUX (sosa 28), tuilier à Mézières en Drouais (Eure et Loir) et son père Louis Théodore BROUX (sosa 56), ouvrier tuilier à Mézières en Drouais.

  • Le couvreur était un artisan chargé de faire ou réparer les toitures avec différents matériaux selon les régions : bardeaux, ardoises, pierres, tuiles ...

    quelques couvreurs :
    • François Maurice OUDIN (sosa 16), couvreur ;
    • Hippolyte Emmanuel et Jean PASQUIER (sosa 42 et 84), couvreurs de père et fils ;
    • Clément CADOUEL et son père Thomas (sosa 982 et 1 964), couvreurs en ardoise à Anet (Eure et Loir) ;

  • Le maçon construisait des maisons et bâtiments en pierre.

    mes trois ancêtres maçons :
    • Alphonse Eugène DRUGEON (sosa 22) ;
    • Michel André PÉAN (sosa 70) ;
    • René CHEVREAU (sosa 332).

  • L'artisan tailleur de pierre taillait la pierre que lui donnait le scieur de pierre (débitant les pierres de taille extraites des carrières) ou l'équarisseur (dégrossissant la pierre) afin de la mettre en état d'être employée en construction, par exemple par le maçon, ou en sculpture.

    mes 2 tailleurs de pierre :
    • Michel André PÉAN (sosa 70), tailleur de pierres à Verneil le Chétif (Sarthe) ;
    • Jacques François POIRIER (sosa 148), tailleur de pierres au Mans.

    photo extraite des Métiers de nos Ancêtres

les métiers du fer :
3 maréchals

  • "Autrefois, pas de village sans forge, sans maréchal-ferrant et sans le bruit familier du marteau frappant en cadence sur l’enclume...
    Personnage central et reconnu de la vie villageoise traditionnelle, il cumule souvent les fonctions de forgeron, ferronnier et taillandier.
    Le perfectionnement de l’agriculture, le développement de la culture attelée et l’essor du cheval dans les transports font la fortune du maréchal-ferrant ("fèvre" ou "favre"). C’est lui qui ferre les chevaux, les mules et les vaches, fabrique et répare les versoirs et les pièges en fer des charrues, des attelages, tout l’outillage à main nécessaire aux travaux des champs et les outils des artisans du village. Il forge également les objets de la vie domestique, en particulier ceux qui servent à la cuisine dans l’âtre : crémaillères, landiers, trépieds et grils.
    (...) Sûr de lui et expert écouté, le maréchal est aussi vétérinaire, dentiste et guérisseur." (extrait de "Les métiers d’autrefois", de M-O. Mergnac, C. Lanaspre, B. Bertrand et M. Déjean, Archives et Culture)

mes 3 ancêtres maréchal-ferrant :
  • Michel ROUILLARD (sosa 438), maréchal-ferrant à Yvré l'Evêque (Sarthe) ;
  • Thomas MOREAU (sosa 1 722), maréchal-ferrant à Sillé le Philippe (Sarthe) ;
  • Jean PLAIS (sosa 2 930), maréchal-ferrant à Saint-Michel de Chavaignes (Sarthe).

les métiers liés au commerce :
1 débitant de tabac - 1 demoiselle de magasin - 20 marchands - 1 marchand tisserand - 1 marchand tissier en toile - 1 marchand volailler - 1 marchande lingère - 1 négociant en nouveautés

  • Le marchand est celui qui faisait profession d'acheter et de vendre à des clients.
    Il achetait, troquait ou faisait fabriquer des marchandises, soit pour les vendre en boutique, soit pour les proposer dans les foires et marchés, soit encore pour les distribuer à l'étranger.
    Certains marchands ne vendaient qu'en gros, d'autres qu'au détail, et d'autres faisaient les deux. Les uns ne font commerce que d'une sorte de marchandises, les autres de pusieurs sortes, certains s'attachent au commerce de mer, d'autres à celui de terre.
    En milieu rural et sans précision, il s'agit souvent d'un marchand de bestiaux. En effet, bon nombre de fermiers et paysans, vendaient également les bestiaux qu'ils élevaient. A l'origine, ces marchands de bestiaux (moutons, boeufs, veaux, porcs) étaient des forains et venaient vendre leurs bêtes sur les foires.

    quelques marchands :
    • Louis François FROMENTIN (sosa 300), marchand ;
    • Roland DUPONT (sosa 1 536), marchand ;
    • Madeleine CABARET (sosa 5 261), marchande.

  • Le marchand volailler, lorsqu'il n'était pas lui-même fermier, passait de ferme en ferme acheter les volailles pour ensuite les revendre dans les foires. Parfois, il pouvait être en plus marchand coquetier et vendait alors également les oeufs.

    • Mathurin PETITPAIN (sosa 298), marchand volailler.

  • Les marchands tisserands (ou tissiers) vendaient les toiles, draps et cotonnades qu'ils confectionnaient.

    • Jacques POIRIER (sosa 74), marchand tisserand ;
    • René LE TESSIER (sosa 1 580), marchand tissier en toile .

  • La marchande lingère vendait de la toile, des mousselines, des dentelles et faisait du linge.

    • Sylvie Virginie Josèphe FONTAINE (sosa 121), marchande lingère.

  • Le débitant de tabac était un commerçant buraliste qui vendait le tabac.

    • Emile François LESTEUR (sosa 60), débitant de tabac à Abondant (Eure et Loir).

  • Le terme de demoiselle de magasin était donné à la personne qui servait les clients dans un commerce.

    • Anne Marie GAUTIER (sosa 31), demoiselle de magasin à Dreux (Eure et Loir).

  • Le marchand en nouveautés "s'est formé des débris du bonnetier antique, du véritable mercier, du linger et de quelques fragments du marchand de soieries. Le tout s'est animé de l'esprit du siècle, c'est-à-dire de ce qu'il y a de moins spirituel au monde, mais de plus instructif aussi et parfois même de plus intelligent : le goût des affaires et l'amour du gain.
    (...) Jadis le marchand de nouveauté s'établissait avec ses propres capitaux.
    (...) Le marchand de nouveautés, en prenant ce titre, s'engageait implicitement à rompre avec de nombreuses traditions.
    (...) Le marchand de nouveautés se fait honneur de compter parmi les gardes nationaux les plus propres, les plus exactes. On le distingue à la parfaite blancheur de son pantalon et de ses guêtres en été." (texte extrait de "Les Français peints par eux-mêmes ; encyclopédie morale du dix-neuvième siècle" d'Honoré de Balzac)

    • Achille Camille LESTEUR (sosa 30), négociant en nouveautés à Dreux (Eure et Loir).

les métiers liés à la nourriture et à la boisson :
1 boucher - 4 boulangers - 2 cabaretiers - 1 cafetier - 1 maître boucher - 1 maître boulanger

  • Les boulangers et maîtres boulangers :
    "Autrefois à la base de la nourriture, le pain occupe une place quasi mythique dans la société. La corporation fort ancienne des boulangers en tire une considération exceptionnelle.
    L’apprentissage débute vers dix ans et dure quatre ans. L’accès à la maîtrise est marqué par toute une cérémonie. Au XVIIIème siècle, le métier de boulanger est très fermé. Pour passer maître, il faut avoir vingt-deux ans accomplis, être de religion catholique, présenter un certificat de bonnes vie et moeurs et n’être atteint d’aucune maladie contagieuse. Il faut avoir trois années d’apprentissage, trois années de compagnonnage et exécuter un chef-d’oeuvre qui consiste à convertir en diverses sortes de pâtes et de pains une quantité définie de farine. Des contraintes techniques et financières s’ajoutent si l’on n’est pas fils de boulanger." (extrait de Métiers d'autrefois avec Généalogie.com)

    mes ancêtres boulangers :
    • René LEFEBVRE (sosa 276), boulanger à Chahaignes (Sarthe) ;
    • Jean AUBRY (sosa 658), boulanger à la Chapelle Gaugain (Sarthe) ;
    • François BOSSIN (sosa 1 466), boulanger à Conflans sur Anille (Sarthe) ;
    • François BELOT (sosa 2 934), maître boulanger à Saint-Calais (Sarthe) ;
    • Pierre BIZET (sosa 3 958), boulanger à Sorel-Moussel (Eure et Loir).

    images extraites de Vieux métiers, métier ancien : histoire boulangers, talemeliers, boulanger talemelier
    un boulanger autrefois

    une boulangerie au XVIIIe siècle

  • Les bouchers et maîtres bouchers :
    "Le métier de boucher, au nombre des professions les plus anciennes, n’est pas si courant autrefois, surtout dans les campagnes. Le boucher n’en est pas moins un personnage important de la société.
    Avec ses outils et ses taches de sang, il est craint et respecté, et souvent fort en bouche…
    (...) La boucherie reste longtemps aux mains de quelques familles.
    Les maîtres bouchers sont des personnages puissants, craints et respectés, dont le titre se transmet de père en fils. Sous l’Ancien Régime, on compte notamment une vingtaine de famille de bouchers à Paris, cinq à Limoges, mais peu dans les campagnes, où chacun tue sa propre poule, son cochon... ou se passe de viande." (extrait de Métiers d'autrefois avec Généalogie.com)

    mes ancêtres bouchers :
    • René FROMENTIN (sosa 150), maître boucher à Savigné l'Evêque (Sarthe) ;
    • René CROSNIER (sosa 11 742), boucher à Saint-Calais (Sarthe).

  • Les cafetiers et cabaretiers :
    "Sous l’Ancien Régime, il existe presque autant de boissons que d’endroits et de façons de les consommer ! Cafetier, limonadier, cabaretier, tavernier, colporteur de café à la criée font partie de ces multiples professions de la boisson.
    Le cabaretier désigne le tenancier d’un "cabaret à pot à pinte" (où l’on sert uniquement à boire), ou bien d’un "cabaret à pot et à assiette" (où l’on trouve nourriture et boisson), ou bien encore d’un cabaret tout court (où l’on peut également loger).
    (...) C’est en 1654, à Marseille, qu’on sert pour la première fois du café dans un établissement qui en prendra le nom.
    Le café d’alors provient essentiellement de Saint-Domingue, de la Martinique ou de la Guadeloupe. Les guerres républicaines et la perte des colonies font brutalement monter les prix sous la Révolution et, pour garder leur clientèle, les cafetiers mélangent alors le café avec des glands, des châtaignes, de l’orge ou du seigle. Un cabaretier de Saint-Germain fait fortune en utilisant pour la première fois des racines de chicorée." (extrait de Métiers d'autrefois avec Généalogie.com)

    • Jean BROUARD (sosa 58), cafetier à Masle (Orne) ;
    • Jacques POIRIER (sosa 74), propriétaire cabaretier à Bouloire (Sarthe) ;
    • Jacques LOCHARD (sosa 952), cabaretier à Céton (Orne).

les métiers liés à la médecine et aux soins du corps :
1 apothicaire - 1 barbier - 1 chirurgien - 1 docteur en médecine - 1 "restaurateur de corps humain" - 1 sage femme

  • L'apothicaire est en quelque sorte l'ancêtre du pharmacien. Malgré tout, au XVIIIème siècle, l'apothicaire et le pharmacien font deux métiers distincts. Le pharmacien vend des spécialités déjà fabriquées tandis que l’apothicaire, lui, réalise des prescriptions médicamenteuses (des drogues et onguents).
    C'est une ordonnance de 1771, rendue par Louis VI, qui remplace officiellement le nom d'apothicaire par celui de pharmacien.

    • Donat François Joseph FONTAINE (sosa 242), docteur en médecine.

  • Le docteur en médecine :
    " Si le médecin est aujourd’hui un personnage important, nos ancêtres se sont pendant des siècles passés de lui, se contentant, lorsqu’ils étaient malades, des recettes de la voisine, du prêtre ou du rebouteux. Et, s’ils faisaient appel à lui, ils le payaient souvent en volailles ou en légumes…
    Jusqu’au XIXème siècle, on ne trouve en France que trois facultés de médecine : Paris, Strasbourg et Montpellier. Sous l’Ancien Régime, les études sont longues, très coûteuses et sévèrement réglementées. Les vrais médecins sont rares.
    Au XIXème siècle, "une nouvelle catégorie de médecins est cependant créée en parallèle, pour remédier à l’insuffisance du nombre d’élèves formés chaque année. À côté des "grands" qui ont suivi des études encore chères (1 000 à 1 500 F par an), on instaure un corps d’officiers de santé, praticiens "de second rang" qui ont réussi un examen après trois ans d’études (environ 200 F par an) ou cinq ans de pratique dans un hôpital ou six ans d’apprentissage chez un docteur. Mais ils ne peuvent exercer en dehors de leur département et ils doivent obtenir l’assistance d’un docteur "véritable" pour les opérations importantes. Le docteur Bovary, décrit par Flaubert, est l’un de ces officiers de santé si nombreux au XIXème siècle. Les honoraires sont totalement libres, liés à la réputation du praticien, à la gravité de la maladie... et à la fortune du patient. Le médecin est trop souvent "un brave homme actif et dévoué, plein de zèle et de charité pour le paysan, qui le paye en coups de chapeaux, en volailles, œufs frais, et légumes... quand il le paye"." (extrait de Métiers d'autrefois avec Généalogie.com)

    • Esprit LUNEAU (sosa 5 808), apothicaire.

  • Le "restaurateur de corps humain" semble être considéré comme un rebouteux. Il était connu pour ses dons de guérison et tenait office de soigneur ou de médecin sans en avoir ni l'instruction ni les diplômes.


    • Pierre RENARD (sosa 1 348), est cité en 1666 comme exerçant le métier de "restaurateur de corps humain" à Saint-Calais (Sarthe).
      lire

  • Le chirurgien avait pour métier de faire les barbes, de raser les visages. Utilisant quotidiennement des outils tranchants, il effectuait également les saignées ordonnées par le médecin et assistait les femmes lors des accouchements difficiles.

    • Pierre ROUILLARD (sosa 2 212), chirurgien à Aubigné Racan (Sarthe).

  • Les sages femmes étaient chargés de l'accouchement des femmes à domicile.

    • Catherine TACHEAU (sosa 831), sage femme (Sarthe).

  • Les barbiers étaient chargés de tailler et raser les barbes.

    • Marin LUNEAU (sosa 2 904), barbier à Luneau (Sarthe).

Les métiers de la fonction publique et service aux personnes :
1 avocat - 1 contrôleur de l'enregistrement - 1 directeur de la poste - 1 employé à la gabelle - 2 greffiers - 1 huissier royal - 5 notaires - 3 notaires royal - 1 officier de la porte - 1 officier porteur de la Chambre du Roi - 1 praticien - 1 procureur de la chatellenie - 1 secrétaire aux greffes d'un tribunal - 1 sergent royal - 1 voiturier

  • Le notaire n’est pas seulement celui qui rédige un acte sur demande; c’est un homme public, notable parmi les villageois.
    "À l’origine, le notaire est surtout ambulant, allant recevoir les actes chez les clients ou même sur la voie publique. Il dispose souvent d’un petit box où le passant peut recourir à ses services.
    Au cours du XVIIème siècle, l’étude du notaire s’est agrandie de façon à accueillir des clercs aidant le notaire dans la rédaction des actes comme dans les démarches qu’ils entraînent.
    Sous l’Ancien Régime, les notaires, surtout urbains, sont réunis selon les régions en corporations ou en confréries."

    Toutes les familles sont concernées par le notaire, parce que toutes, pas seulement les plus riches, passaient autrefois devant lui pour les moindres petits actes de la vie quotidienne.

    mes 5 ancêtres notaires :
    • Pierre ROUILLARD (sosa 2 212) ;
    • Jean HÉRISSON (sosa 2 214) ;
    • Louis PAYNEAU (sosa 5 304) ;
    • Jean MARTIN (sosa 5 422) ;
    • Daniel HOGOU (sosa 10 516).

  • Le notaire royal "est celui qui tient ses provisions du roi, à la différence des notaires des seigneurs ou subalternes, qui tiennent leur commission du seigneur de la justice où ils sont reçus. Le notaire royal peut instrumenter sur toute la province, et traite des affaires plus nombreuses et plus importantes. Les ventes de métairie, les obligations de 1 000 L et au dessus, sont toujours chez lui. Les seigneurs s'adressent à eux pour les baux à ferme de leur seigneurie, etc..." (extrait de notaires et archives notariales)

    • Louis PAYNEAU (sosa 2 652), notaire royal de Saint Georges (Sarthe) ;
    • André LEFEBVRE (sosa 1 104), notaire royal (Sarthe) ;
    • Pierre ROUILLARD (sosa 1 106), notaire royal à Aubigné Racan (Sarthe).

  • Les fonctions de l’avocat étaient de conseiller juridiquement les personnes passant devant un tribunal, de plaider en leur faveur si elles sont accusées et de rédiger les écritures.

    • René PAYNEAU (sosa 1 326), avocat au siège de Ruillé sur Loir (Sarthe).

  • Le procureur de chatellenie :
    La principale fonction du procureur recevoir les droits seigneuriaux au nom du seigneur.

    La chatellenie englobait, autrefois, la seigneurie et la juridication d'un châtelain. Le procureur de chatellenie était donc rattachée à cette juridiction.

    • Louis PAYNEAU (sosa 2 652), procureur de la chatellenie de Ruillé sur Loir (Sarthe).

  • L'huissier royal était un avoué, officier ministériel chargé de signifier les actes et représenter les parties devant les cours d'appel.

    • Etienne LE ROUX (sosa 554), huissier royal (Sarthe).

  • Le sergent royal était un huissier portant une masse et précédent une personalité : roi, etc... Il était aussi chargé de faire appliquer les sentence de justice.

    • Mathurin NEPVEU (sosa 3 716), sergent royal à Céton (Orne).

  • Le praticien était Celui qui venait d’acquérir la manière de procéder en droit et qui, dans l’attente d’un héritage ou d’un achat d’office de notaire, exerçait auprès d’un de ces derniers, les fonctions de clerc ou de stagiaire.

    • René MILLET (sosa 1 906), praticien à Céton (Orne).

  • Le greffier était un Officier chargé de l'enregistrement des actes officiels.

    • Pierre GOULET (sosa 1 110), greffier (Sarthe) ;
    • René MILLET (sosa 1 906), greffier des Chattellenies de Céton (Orne).

  • L'employé à la gabelle était chargé de percevoir l'impôt de la gabelle (impôt sur le sel).

    • Jacques François POIRIER (sosa 148), employé à la gabelle.

  • Je pense que l'officier de la porte était le gardien de la porte de la ville.
    à vérifier ...

    • ? GUEBE (sosa 7 294), officier de la porte.

  • L'officier porteur de la Chambre du roi était chargé de porter les ordres. Il était au service de la Chambre du Roi.

    • Pierre RENARD (sosa 2 696), officier porteur de la Chambre du Roi.

  • Le voiturier assurait le transport des marchandises. Par extension, ce terme désigne toute personne conduisant un véhicule et transportant des biens ou des personnes.

    • François BLOT (sosa 494), voiturier à Sorel Moussel (Eure et Loir).

  • directeur de la poste :

    • Donat François Joseph FONTAINE (sosa 242), directeur de la poste aux lettres de Frévent (Pas de Calais).

  • commis titulaire puis contrôleur de l'enregistrement :

    • François Clément DUPONT (sosa 6).

  • secrétaire aux greffes du tribunal :

    • Gabrielle Adrienne Marie BROUX (sosa 7).

Les autres métiers :
1 horloger - 2 ouvriers papetiers - 1 ouvrière d'usine - 3 pêcheurs - 1 ouvrier tourneur