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Nos ancêtres à la loupe !

 

 

 

Du berceau jusqu'à la tombe, la vie de nos ancêtres était rythmée par les sacrements et la vie de l'église.
J'ai eu la chance de retrouver le livret de famille catholique de mes grands-parents paternels. Je vous en propose un copie qui montre la nécessité, voire le devoir, d'être un bon chrétien.
A méditer !

Cliquer sur l'image pour consulter le livret catholique

En effet, le concile de Trente stipule que tous les sacrements sont nécessaires :

  • Le baptême, fondement de toute vie chrétienne, est le premier, et non le moindre, des sacrements. Aucun de nos ancêtres n'y échappe, ce sacrement étant indispensable et urgent pour garantir le salut de l'âme de nos nouveaux-nés.
  • La bénédiction nuptiale unit un homme et une femme, dans le but de fonder un foyer en s'engageant dans une vie conjugale "pour le meilleur et pour le pire".
  • La sépulture reste le dernier pas à franchir pour nos catholiques. L'extrême onction est l'un des derniers sacrements qu'ils recevront avec la confession et la communion.

Autant dire que les centaines d'actes de baptême, mariage et sépulture, récoltés au cours de mes recherches, méritaient bien que l'on s'y attarde un tant soit peu. A travers quelques statistiques, ils nous permettront, je l'espère, d'apporter quelques renseignements sur la vie de nos ancêtres.

 

Nos nouveaux-nés

" Car les épouses étaient toutes accaparées par cette tâche : procréer. Et Dieu qui les guidait, à qui chaque soir, elles offraient leur journée, ce Dieu-là se chargeait de bénir leur couche, et de pardonner aux époux la douceur des caresses en soufflant autour d'eux des petits enfants.
Ainsi les couples étaient féconds, comme si la terre avait été si belle qu'il fallait enfanter des êtres capables de s'en émerveiller. Ou si cruelle qu'il fallait apprendre à compter parmi ceux qui naissaient, lesquels survivraient."
A. Ferney, "L'élégance des veuves"

Le livret de famille catholique montre à quel point le baptême était un acte primordial.

"C'est le sacrement de l'incorporation à l'Eglise qui nous fait chrétiens et amorce en nous la vie surnaturelle; il est absolument nécessaire pour "entrer dans le royaume des cieux". Il doit être conféré sans retard; alors même que la vie de l'enfant n'inspire aucune inquiétude."

D'ailleurs, compte tenu de la mortalité infantile assez élevée, nos ancêtres ne tardaient pas à faire baptiser leurs nouveaux-nés, le jour même ou au plus tard le lendemain.
En 1654, un évêque prévient les parents qui tardent à baptiser, du risque encouru : "le péril de damnation auquel ils exposent leur propre enfant".
Aujourd'hui il paraît difficile de se représenter à quel point la perspective d'un enfant mort-né ou décédé avant le baptême emplissait les familles de frayeur. Mourir sans avoir été baptisé empêchait toute possibilité de sacrement, d’office à l’église, de sépulture chrétienne et "l’âme allait dans les limbes".

 

Famille nombreuse... famille heureuse !

Quatre couples se partagent le podium du plus grand nombre d'enfants.

  • Avec 17 enfants en 20 ans de mariage, soit pratiquement un enfant par an, le couple François LORIOT et Marie MOISSON (sosa 858 et 859) arrive en tête. Au moins 6 de leurs enfants, cependant, décèderont avant l'âge de 4 ans.

  • A la 2e place, les couples Jacques POIRIER et Marie Madeleine FROMENTIN (sosas 74 et 75) , Jean LAUGER et Renée Marie LE CONTE (sosas 100 et 101) ainsi que Pierre BELOT et Jeanne GIRARD (sosas 338 et 339) mettront au monde pas moins de 16 enfants chacun.
    Cependant,en ce qui concerne le premier couple, 11 enfants parmi les 16 mourront avant d'avoir atteint l'âge de 2 ans !

Pourtant, la palme des mariés les plus prolifiques revient, sans conteste, à :

  • Christophe DUPONT (sosa 192), qui en deux unions, fondera une famille de 20 enfants : 12 de son premier mariage avec Françoise BONTEMPS (sosa 193) puis 8 de son second mariage avec Madeleine GUITTON.

  • Julien LE COMTE et Renée CHEMINAS (sosas 202 et 203), à eux deux, comptabilisent également au moins 21 enfants

    Avant de rencontrer Julien LE CONTE, Renée CHEMINAS, âgée de 17 ans, connaît un premier mariage avec Mathurin MALHERBE le 13 février 1741 à Connerré. De cette union, naissent au moins 3 enfants :

    1. Renée, née en 1743 ;
    2. Michelle, née en 1745 et décédée en 1755 ;
    3. Mathurin, né en 1747.

    Mathurin MALHERBE décède peu après la naissance de son fils le 18 octobre 1747.
    Le 3 juin 1749 à Tuffé, Renée CHEMINAS épouse Julien LE CONTE.
    Pas moins de 11 enfants naîtront de cette union :
    1. Renée Marie (sosa 101), née en mars 1750 et décédée en 1828 ;
    2. Marie, née en mars 1751 ;
    3. Julien, né en mai 1752 ;
    4. Jean en mai 1753 et décédé à l'âge de 2 ans ;
    5. Françoise, née en mai 1754 ;
    6. François en août 1755 ;
    7. François, né en octobre 1756 et qui décèdera 2 mois plus tard ;
    8. Anne, née en août 1758 ;
    9. Agnès Marie, née en août 1759 ;
    10. Michelle, née en juillet 1760 ;

    Mais, Renée CHEMINAS meurt le 26 février 1762 laissant seul son époux avec tous ces enfants.
    Julien LE CONTE se remarie donc un an plus tard, à Connerré, avec Françoise BARRAU.
    Cette famille, déjà nombreuse, s'agrandira alors d'au moins 7 nouvelles têtes blondes :
    1. Julienne, née en mai 1763 et décédée en octobre 1764 ;
    2. Louis, né en septembre 1764 ;
    3. Louise, née en février 1766 ;
    4. Jean, né en janvier 1768 ;
    5. René, né en septembre 1770 et décédé 11 jours plus tard ;
    6. François, né et décédé le 19 juin 1773 ;
    7. René, né en août 1774.

    3 + 11 + 7 = 21 ! Le compte est bon ?
    Rien n'est moins sûr, car l'histoire ne dit pas si Françoise Barrau ne viendra pas, elle aussi, enrichir cette fratrie après le décès de son époux.

 

Famille nombreuse... famille heureuse !

A ce jour, j'ai relevé 46 couples ayant mis au monde 53 enfants jumeaux (soit 106 enfants au total), et pour 8 d'entre eux le phénomène s'est produit deux fois.

7 de ces jumeaux sont mes ancêtres directs. Il s'agit de :

  • Jean MORANCÉ (sosa 106)
  • Louis LE CONTE (sosa 304)
  • Françoise VAVASSEUR (sosa 421)
  • Elisabeth PAYNEAU (sosa 663)
  • Jacques HOUALET (sosa 1 240)
  • René GAREAU (sosa 1 450)
  • Anne BIZET (sosa 1 979)

Cependant, à une époque où la mortalité infantile reste importante, il est évident que le décès en bas âge des jumeaux est d'autant plus fréquent que bien souvent ces enfants naissaient de manière prématurée.
Ainsi j'ai pu constater que, parmi les 53 couples de jumeaux, 26 ne grandiront pas ensemble et mourront avant d'avoir atteint l'âge de 6 mois.
9 d'entre eux mourront l'un et l'autre au cours du premier mois de leur existence.

Par ailleurs, j'ai pu remarquer que, pour 7 de ces couples, le fait de mettre au monde des jumeaux était familial, ce qui confirme alors l'idée d'une hérédité de la gémellité :

  • Ainsi Jacques POIRIER et Marie Madeleine FROMENTIN, sosas 74 et 75, donnent naissance à un couple de jumelles : Anne Eulalie et Françoise Eulalie le 20 octobre 1809. Une génération plus tôt, René FROMENTIN et Julienne Suzanne LAMY, sosas 150 et 151, avaient déjà mis au monde René et Renée le 12 septembre 1761.
  • Même chose pour le couple Olivier DENOS et Marguerite LE COURT, sosas 908 et 909, qui donnent la vie le 30 janvier 1734 à deux enfants jumeaux : Jean et Olivier, alors que les parents de Marguerite, Claude LE COURT et Jeanne Anne RECULARD, sosas 1 818 et 1 819 avaient aussi donnés naissance à deux garçons, Jacques et Rémy, le 10 mai 1700.
  • Enfin, j'ai relevé deux cas où la gémellité s'avère sur au moins trois générations.
    • Le 8 mai 1786, Jean LAUGER (sosa 100) donne la vie à Louise et Madeleine. Son père, Brice Lauger (sosa 200), avait déjà mis au monde Charles et Julien le 4 octobre 1737. Son grand-père René LAUGER (sosa 400), avait de même donné naissancé à Marie et Louis le 7 avril 1698.
    • Le second cas concerne René DOUCET (sosa 1 570) qui, le 25 mai 1704, met au monde René et Marie, alors que ses parents, Jacques DOUCET et Julienne FILLETTE (sosa 3 140 et 3 141), avaient déjà donné naissance à deux couples de jumeaux : Alexandre et Loyer en 1661 et Charles et Renée en 1669, et que ses grands-parents maternels, Michel FILLETTE et Julienne VANNIER (sosas 6 282 et 6 283), avaient ensemble donné la vie à René et Marie en décembre 1626 puis à Jean et Louis en février 1631.

 

Des naissances étonnantes

Le cas de François EDET (sosa 832) mérite que l'on s'y attarde quelques instants.
Vers 1667, il épouse Renée ETIEMBRE. De ce premier mariage naîtront 7 enfants entre 1668 et 1680.
Renée décède le 7 janvier 1701 et Julien EDET se remarie alors le 12 janvier 1706, avec Anne ESNOUL (sosa 833), de laquelle il aura 7 autres enfants.

Seulement voilà, alors que Anne Edet naît le 9 mars 1706 du mariage de François et Anne Esnoul, une dénommée Françoise BIGNON donne naissance à un enfant du prénom de François, le 21 décembre de la même année, qu'elle déclare "être du fait de François Edet".

Alors enfant adultérin ou simple homonyme ? A vous de juger ...

Le deuxième cas surprenant est celui de deux enfants de Louis CHEVALLIER (sosa 178) et Renée GUERINEAU (sosa 179), nés à 3 mois d'intervalle, en l'an IV. Les noms des père et mère coincident.
Aussi, bien que les registres soient plutôt fiables à cette époque, que peut-on en déduire si ce n'est une erreur de la part de l'officier d'état civil ?

Voici ces deux actes :

naissance de Marin Chevallier

Aujourd'hui vingt cinq prairial l'an quatre de la République une et indivisible, par devant moi Pierre Plais, agent municipal en la maison commune, est comparu Louis Chevallier, journalier, âgé de trente cinq ans, établi en cette commune, lequel assisté des citoyens Michel Marchand, âgé de vingt deux ans, et de Marie Anne Gachet, âgée de treize ans, et Renée Le Conte, âgée de soixante ans, demeurant en cette commune, lequel nous a déclaré que Renée Guérineau, âgée de trente trois, épouse en légitime mariage de Louis Chevallier, est accouchée du jourd'hui d'un enfant mâle auquel il a donné le prénom de Marin. D'après cette déclaration que les susdits assistants ont certifié conforme à la vérité et la représentation qui m'a été fait de l'enfant dénommé, j'ai rédigé le présent acte que les susdits comparant et assistants ont déclaré ne savoir signer. Fait le jour mois et an que dessus.

 

naissance de François Chevallier

Aujourd'hui vingt trois fructidor de l'an quatre de la République une et indivisible, par devant moi Pierre Plais, agent municipal en la maison commune, est comparu Louis Chevallier, journalier, établi en cette commune, lequel assisté du citoyen Michel Plouseau, journalier, et Françoise Deniau, tous deux majeurs, demeurant en cette commune, lequel m'a déclaré que Renée Guérineau, épouse en légitime mariage avec Louis Chevallier, est accouchée du jourd'hui d'un enfant mâle auquel il a donné le prénom de François. D'après cette déclaration que Michel Plouseau et Françoise Deniau ont certifié conforme à la vérité et la représentation qui m'a été fait de l'enfant dénommé, j'ai rédigé le présent acte que les susdits comparant et assistants ont déclaré ne savoir signer. Fait à la maison commune les jour mois et an que dessus.

 

Cousins, cousines

L'acte de mariage reste le plus complet et le plus instructif parmi l'ensemble des actes. On y apprend notamment la filiation, l'âge des mariés, leur origine et les témoins présents fournissent également des indices précieux.

Le nombre d'ascendants théoriques que l'on pourrait trouver à une génération donnée diffère du nombre réel d'ancêtres répertoriés, notamment par le jeu de mariages entre cousins, même parfois très éloignés. Ainsi,une même personne peut se trouver être l'aïeul de plusieurs individus. C'est le rapport entre ces 2 nombres que l'on appelle l'implexe.

Dans le cas de notre famille, j'ai relevé, à ce jour, quatre cas d'implexe :

Le premier est intéressant car double et concerne à la fois mon père et ma mère. Les ancêtres communs sont Denis LINAIS et Marie POULLIER.

Denis LINAIS marié à Marie POULLIER ont eu 2 enfants :

Marie LINAIS mariée à Jacques HOUALET
dont un fils :

Denis LINAIS marié à Jeanne NEVEU
dont un fils :

Denis HOUALET marié à Hélène SOUCHER
dont un fils :

Jean LINAIS marié à Louise ANJUBAULT
dont un fils :

Denis HOUALET marié à Marie BONHOMMET
dont une fille :

Jean LINAIS marié à Michelle LE BARBIER
qui ont eu 2 enfants :

Marie HOUALET mariée à Mathurin LE GROS
dont une fille :

Michelle LINAIS mariée à Charles CORBEAU
dont un fils :

Anne LINAIS mariée à Thomas ROTTIER
dont un fils :

Marie LE GROS mariée à Michel LE CONTE
dont un fils :

Pierre CORBEAU marié à Louise JOUANNEAU
dont un fils :

André ROTTIER marié à Charlotte CLEMENT
dont une fille :

Pierre LE CONTE marié à Louise HUET

Pierre CORBEAU marié

avec Marie ROTTIER
dont une fille :
dont une fille :

Alexandrine LE CONTE mariée à Eugène BOUTTIER
dont une fille :

Françoise CORBEAU mariée à Jean EDET
dont une fille :

Adrienne BOUTTIER mariée à Armand OUDIN
dont un fils :

Victorine EDET mariée à François DUPONT
dont un fils :

Armand OUDIN marié à Simone OUVRARD
dont un fils :

Raymond DUPONT marié à Gabrielle BROUX
dont une fille :

Jean-Claude OUDIN marié

avec Yvette DUPONT
dont moi-même

Par le biais de ces mariages, mon père et ma mère se trouvent donc être cousins, certes très éloignés puisqu'à la 11ème génération.
Par ailleurs, cet implexe est double du côté maternel car, par le mariage de Jean LINAIS et Michelle LE BARBIER, Pierre Corbeau et Marie Rottier sont eux-mêmes cousins issus de germains.

 

Le second cas concerne le couple Pierre GAUDIN et Marie TERREUX, ancêtres communs à mes grands-parents paternels, à la 6ème génération pour Armand Oudin et à la 7ème génération pour Simone Ouvrard.

Pierre GAUDIN marié à Marie TERREUX ont eu 2 enfants :

Jeanne GAUDIN mariée avec Pierre BOUTTIER
dont un fils :

Pierre GAUDIN marié à Anne PICHOT
dont un fils :

Julien GAUDIN marié à Louise BIGOT
dont une fille :

Pierre BOUTTIER marié à Eugénie POIRIER
dont un fils :

Marie GAUDIN mariée à François DRUGEON
dont un fils :

Eugène BOUTTIER marié à Alexandrine LE CONTE
dont une fille :

Alphonse DRUGEON marié à Marie ETUR
dont une fille :

Adrienne BOUTTIER mariée à Armand OUDIN
dont un fils :

Georgette DRUGEON mariée à Léon OUVRARD
dont une fille :

Armand OUDIN marié

avec Simone OUVRARD
dont mon père :Jean-Claude OUDIN

 

Le troisième cas d'implexe concerne ma lignée paternelle avec pour ascendants communs Jean LEGENDRE et Catherine ROBIN à la 8ème génération pour Armand Oudin et à la 9ème pour Simone Ouvrard.

Jean LEGENDRE marié avec Catherine ROBIN ont eu 2 enfants :

Renée LEGENDRE mariée avec Louis LE CONTE
dont un fils :

Catherine LEGENDRE mariée avec Jean ROGER
dont une fille :

Jeanne ROGER mariée avec Noël ROUSSEAU
dont un fils :

Pierre LE CONTE marié avec Françoise BIGOT
dont un fils :

Catherine ROUSSEAU mariée avec Louis DRUGEON
dont un fils :

Michel LE CONTE marié avec Marie LE GROS
dont un fils :

Jacques DRUGEON marié avec Marie CHEVALLIER
dont un fils :

Pierre LE CONTE marié avec Louise HUET
dont une fille :

François DRUGEON marié avec Marie GAUDIN
dont un fils :

Alexandrine LE CONTE mariée avec Eugène BOUTTIER
dont une fille :

Alphonse DRUGEON marié avec Marie ETUR
dont une fille :

Adrienne BOUTTIER mariée avec Armand OUDIN
dont un fils :

Georgette DRUGEON mariée avec Louis OUVRARD
dont une fille :

Armand OUDIN marié

avec Simone OUVRARD

dont mon père : Jean-Claude OUDIN

 

Enfin, le dernier cas d'implexe concerne ma lignée maternelle avec pour ascendants communs René LE TESSIER et Julienne FROGER à la 6ème et 7ème génération.

René LE TESSIER marié avec Julienne FROGER ont eu 2 enfants :

René LE TESSIER marié avec Françoise BELLANGER
dont un fils :

Médard LE TESSIER marié avec Madeleine HALLIER
dont un fils :

Jeanne LE TESSIER mariée à Marin AUFRERE
dont un fils :

Marin AUFRERE marié à Michelle GRASSIN
dont une fille :

Renée LE TESSIER mariée avec Marin ROBINAUD
dont une fille :

Marie GRASSIN mariée avec René DEROUIN
dont une fille :

Suzanne ROBINAUD mariée avec Pierre PILLET
dont un fils :

Françoise DEROUIN mariée avec François DUPONT
dont un fils :

Louis PILLET marié avec Louise CHARBONNIER
dont une fille :

François DUPONT marié

avec Louise PILLET
dont un fils :

François DUPONT marié avec Marie LAUGER
dont un fils :

François DUPONT marié avec Victorine EDET
dont un fils :

Raymond DUPONT marié avec Gabrielle BROUX

dont ma mère : Yvette DUPONT

 

Cousin, cousine

L'âge de la majorité matrimoniale (âge au-delà duquel le consentement parental n'est plus obligatoire) a évolué au cours des siècles :

période
âge nubile (autorisé par la loi)
majorité matrimoniale
femmes
hommes
femmes
hommes
avant 1792
12 ans
14 ans
25 ans
30 ans
1792-an XII
13 ans
15 ans
21 ans
21 ans
an XII-1907
15 ans
18 ans
21 ans
25 ans
1907-1974
21 ans
21 ans
depuis 1974
18 ans
18 ans

Concernant les actes récoltés, la mention "mineur" ou "majeur" au mariage porte sur la majorité matrimoniale.

 
âge moyen au 1er mariage
âge moyen au 2nd mariage
 
hommes
femmes
hommes
femmes
20e siécle
27,8 ans
24,5 ans
35 ans
 
19e siécle
24,6 ans
23,4 ans
43 ans
42,3 ans
18e siécle
26,8 ans
23,3 ans
38,8 ans
31,8 ans
17e siécle
25,9 ans
22,4 ans
42,3 ans
32,4 ans

Finalement, le premier mariage avant l'âge de 20 ans reste un fait plutôt peu fréquent dans notre famille et concerne 5 hommes et 35 femmes.

Nos mariées les plus jeunes :

  • Perrine BOSSÉ (sosa 1091) (en 1680) et Marie DUCHESNE (sosa 1981) (en 1705), mariées à l'âge de 15 ans,
  • Marie ETUR (sosa 23) (en 1887) et Marie BOURGEOIS (sosa 977) (en 1703), mariées toutes deux à 16 ans,

Concernant les époux :

  • René DOUCET (sosa 1570) (en 1887) et Honoré LAMBERT (sosa 230) (en 1775) à l'âge de 17 ans,
  • Marin VAVASSEUR (sosa 1980) (en 1706), marié à l'âge de 18 ans.

 

L'âge mûr

Les remariages étaient assez fréquents chez nos ancêtres et se succèdaient souvent de manière rapprochée aux sépultures des conjoints.
Il faut dire que le décès prématuré d'un des époux n'était pas rare à cette époque, notamment les femmes qui mouraient en couche. Le remariage était alors une solution pour le veuf ou la veuve de subvenir aux besoins de la famille, que ce soit l'éducation des enfants ou le travail aux champs.

Les mariages après 50 ans concernent bien évidemment des secondes ou troisièmes unions.
Pourtant, certains de nos ascendants se sont remariés à des âges plutôt avancés et pour des raisons, certainement moins pragmatiques !

Ainsi,

  • Louis Théodore BROUX (sosa 56), après être resté marié 39 ans, a épousé Florence Célestine BOUSSELAIRE à l'âge de 65 ans !
  • François LE CONTE (sosa 608) s'est remarié pour la troisième fois à l'âge de 62 ans !
  • François PICHOT (sosa 362), après le décès de sa première épouse, soit après 40 années de mariage, a épousé à l'âge de 61 ans Madeleine LUNEAU (sosa 363), âgée quant à elle de 23 ans !

 

Les plus endurants

Mes ancêtres ayant vécu le plus longtemps :
  • Mathurine RODAIS (1654-1751) 97 ans.
  • Marie PETITPAIN (1736-1828) 91 ans.
  • Marie POULLIER (1724-1814) 90 ans.
  • François BOSSIN (1650-1740) 90 ans.
  • Sébastien DE BRAY (1715-1803) 87 ans.
  • Raymond Clément DUPONT (1906-1992) 85 ans.
  • François BIGOT (1703-1788) 85 ans.
  • Nicolas BARAT (1718-1804) 85 ans.
  • François DUPONT (1788-1873) 85 ans.
  • Jean François BROUARD (1795-1880) 85 ans.
  • Julienne HALLIER (1793-1878) 84 ans.
  • Pierre SALMON (1671-1756) 84 ans.
  • Françoise DÉROUIN (1788-1872) 84 ans.